Afin de valoriser le patrimoine national français, André Malraux a mis en place un dispositif en 1962 afin d’encourager les investisseurs à restaurer des logements situés en zones protégées. Cette mesure a été prise afin de pouvoir remettre au goût du jour de vielles bâtisses délabrées ou ayant seulement besoin d’un petit coup de jeune. Depuis, la loi Malraux en elle même, a bien changée mais le concept reste similaire.
Lorsqu’un particulier ou un professionnel investi dans un logement ayant besoin d’être restauré, celui-ci sait que le chemin va être long. En effet, restaurer un logement ou un bâtiment entier va prendre minimum quelques années. C’est pour cela que la loi Malraux s’adresse essentiellement à des personnes ayant un certain potentiel financier afin de pouvoir assumer les dépenses dues aux travaux durant plusieurs années consécutives. En effet, durant la période de restauration, relativement longue, le propriétaire ne perçoit aucun bénéfice. C’est seulement après avoir remplis certaines conditions que la défiscalisation prends effet en rapport avec l’ampleur des travaux de restauration entrepris.
Certes, un logement refait à neuf peut permettre de demander un loyer élevé mais tout le monde n’a pas la capacité financière adéquate. Si le propriétaire souhaite pouvoir rentabiliser directement son logement, il lui reste à investir dans l’immobilier neuf. C’est un moyen de pouvoir défiscaliser sur ses revenus locatifs plus rapidement puisque le logement est vendu « clé en main ». L’immobilier neuf permet de pouvoir trouver un locataire efficacement et de leur offrir un certain confort de vie. De plus, tous les nouveaux logements répondent à la réglementation énergétique 2012 qui encourage l’empreinte écologique française et permet de réduire les dépenses énergétiques grâces à des nouvelles technologies d’isolation, de chauffage, etc.
Enfin, un logement neuf ne peut certainement pas être au goût de tous. En effet, un bien situé dans une zone protégée aura toujours plus de charme et de charisme qu’un logement qui vient de sortir de terre. C’est un cas à débattre.